Si la ville est un opéra, la rue en est le décor. D’autant plus suggestif qu’il permet de croiser deux points de vue. Celui du passant. Il devine la vie derrière les façades, les porches et les fenêtres. Celui du résident. Il observe, à l’abri, les va-et-vient à l’extérieur.
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Cet opéra fabuleux continue à prodiguer ses sortilèges. Les senteurs, les bruits, les couleurs, et leurs vibrations dans l’air n’ont pas fini d’éveiller la
curiosité du simple badaud, transfiguré pour l’heure en témoin privilégié des cortèges, des fêtes et des échauffourées qui battent au cœur du pavé.